Nos services

Le service d’assainissement collectif

Bazas Énergies propose un service qui consiste à collecter et traiter les eaux usées. On obtient ainsi plus de 4 191 m³ d’eau « importés » par an sur les communes de Bazas et Saint Côme. Le réseau s’étend sur environ 46 kilomètres.

Comment ça marche ?

Il ne se crée pas d’eau nouvelle. Il est donc nécessaire de dépolluer l’eau que nous rejetons pour préserver les ressources naturelles. L’assainissement c’est la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, avant rejet au milieu naturel. L’eau issue des nappes phréatiques subit d’autres traitements avant de devenir potable et rejoindre nos robinets.

Eaux usées et eaux pluviales, deux chemins distincts

  • Eaux usées domestiques
    C’est l’eau utilisée tout au long de la journée : douche, lessive, vaisselle, toilettes, destinée à être épurée avant rejet au milieu naturel. La consommation journalière moyenne par habitant est estimée à 150 litres.
  • Les eaux pluviales
    C’est la pluie et toutes les eaux provenant de la fonte des neiges qui après avoir ruisselé sur les toitures, chaussées et trottoirs, rejoignent directement le milieu naturel via les systèmes de canalisation.

Se raccorder au réseau

  • Comment se connecter au réseau d’assainissement ?

    Pas de bon écoulement sans bon raccordement

    Branchements-conformité : Une équipe vous conseille. Elle examine les demandes de permis de construire, d’aménager ou de démolir pour valider la conformité des dispositifs d’assainissement. Elle délivre, en retour, les certificats d’urbanisme. Elle vérifie par ailleurs la conformité des installations anciennes.

  • Comment bien se raccorder au réseau ?

    Aménager son sous-sol alors que son habitation est en contrebas de la voirie peut comporter des risques. Si l’on n’est pas correctement protégé, des refoulements peuvent survenir quand l’égout est en charge.

    En effet, dimensionné pour absorber un fort afflux d’eaux usées et pluviales en cas d’orage, le réseau d’assainissement se remplit au maximum. Dans ce cas, et par le jeu normal des vases communicants, l’eau peut remonter dans les canalisations de branchement de l’habitation et inonder un sous-sol. Aussi, il revient à chaque propriétaire d’équiper ses conduites avec le système adéquat (clapet anti-reflux, pièce de visite hermétique, pompe de relèvement).

Les exigences réglementaires

L’Arrêté préfectoral, renouvelé, précise les exigences à satisfaire, à la fois en termes de rendement des traitements et en termes de concentrations résiduelles dans le rejet. L’auto-contrôle réglementaire donne lieu au prélèvement quotidien d’échantillons permettant de déterminer les caractéristiques de l’effluent en entrée et en sortie de station.

En l’occurrence, la qualité de l’effluent rendu au milieu naturel et le rendement des traitements dépassent les exigences sur tous les critères.

L’origine des boues d’épuration

Peu de matière et beaucoup d’eau
Les boues primaires constituées de particules qui se sont déposées au fond des décanteurs, et les boues biologiques, essentiellement constituées des micro-organismes cultivés dans les ouvrages de traitement biologique, augmentées des boues de déphosphatassions.

Toutes ces boues sont produites à l’état liquide. Elles subissent donc diverses opérations destinées à les épaissir pour les rendre aisément transportables.

Les boues primaires sont déshydratées par les rouleaux presseurs de filtres à bandes qui retiennent les particules.

Quant aux boues biologiques et phosphorées, elles sont stabilisées par adjonction de chlorure ferrique et de chaux, et sont déshydratées par des filtres-presses.

Une fois déshydratées, les boues se présentent sous la forme d’un matériau pelletable, de consistance analogue à celle de la terre, d’une siccité de l’ordre de 27 % : une tonne de boue contient donc encore plus de 700 kg d’eau.

Le traitement et la valorisation des boues d’épuration

Privilégier l’épandage

Un effort soutenu est développé pour optimiser les filières de valorisation et ne recourir à l’enfouissement qu’en ultime recours.

Le recyclage agricole pour lutter contre l’appauvrissement des sols

Le retour au sol est la destination la plus naturelle et la plus durable pour des matières organiques de qualité contrôlée.

Rigoureusement contrôlées, de bonne valeur agronomique, elles contiennent des fertilisants nécessaires aux cultures (phosphore et azote notamment) et leur épandage permet de réduire l’utilisation des engrais minéraux. De plus, leur richesse en matière organique permet de lutter efficacement contre l’appauvrissement des sols.

 

Les risques de pollutions

Contrôler pour prévenir les risques de pollution

La police de l’eau mène aussi bien des actions de prévention que de contrôle en matière de pollution sur le réseau d’assainissement. Ce service contrôle les rejets d’industriels aussi bien que ceux des particuliers et assure :

  • La sensibilisation des entreprises, en particulier des restaurateurs, notamment pour éviter le transit de graisse dans les égouts,
  • Le contrôle des installations de prétraitement (séparateur de graisses, ou d’hydrocarbures…) et les visites de conformité des installations sanitaires,
  • La délivrance des autorisations de rejet de restauration, de santé humaine ou d’enseignement assimilés aux “ eaux usées domestiques “, simplifiant ainsi les démarches pour les entreprises. Les établissements concernés doivent toutefois se conformer au règlement d’assainissement et s’équiper d’installation de prétraitement.
  • Le prélèvement et l’analyse des échantillons d’eaux usées en limite de propriété des entreprises afin de contrôler la conformité du rejet par rapport aux arrêtés d’autorisation accordés.
  • La recherche et l’analyse des pollutions constatées sur le réseau susceptible d’avoir des incidences sur le milieu naturel. Une fois les pollueurs identifiés, ils sont sanctionnés : les interventions nécessaires à la dépollution leur sont facturées. Leur infraction peut par ailleurs faire l’objet de poursuites.