Bazas Énergies propose un service qui consiste à collecter et traiter les eaux usées. On obtient ainsi plus de 4 191 m³ d’eau « importés » par an sur les communes de Bazas et Saint Côme. Le réseau s’étend sur environ 46 kilomètres.
Comment ça marche ?
Il ne se crée pas d’eau nouvelle. Il est donc nécessaire de dépolluer l’eau que nous rejetons pour préserver les ressources naturelles. L’assainissement c’est la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, avant rejet au milieu naturel. L’eau issue des nappes phréatiques subit d’autres traitements avant de devenir potable et rejoindre nos robinets.
Eaux usées et eaux pluviales, deux chemins distincts
Pas de bon écoulement sans bon raccordement
Branchements-conformité : Une équipe vous conseille. Elle examine les demandes de permis de construire, d’aménager ou de démolir pour valider la conformité des dispositifs d’assainissement. Elle délivre, en retour, les certificats d’urbanisme. Elle vérifie par ailleurs la conformité des installations anciennes.
Aménager son sous-sol alors que son habitation est en contrebas de la voirie peut comporter des risques. Si l’on n’est pas correctement protégé, des refoulements peuvent survenir quand l’égout est en charge.
En effet, dimensionné pour absorber un fort afflux d’eaux usées et pluviales en cas d’orage, le réseau d’assainissement se remplit au maximum. Dans ce cas, et par le jeu normal des vases communicants, l’eau peut remonter dans les canalisations de branchement de l’habitation et inonder un sous-sol. Aussi, il revient à chaque propriétaire d’équiper ses conduites avec le système adéquat (clapet anti-reflux, pièce de visite hermétique, pompe de relèvement).
L’Arrêté préfectoral, renouvelé, précise les exigences à satisfaire, à la fois en termes de rendement des traitements et en termes de concentrations résiduelles dans le rejet. L’auto-contrôle réglementaire donne lieu au prélèvement quotidien d’échantillons permettant de déterminer les caractéristiques de l’effluent en entrée et en sortie de station.
En l’occurrence, la qualité de l’effluent rendu au milieu naturel et le rendement des traitements dépassent les exigences sur tous les critères.
Peu de matière et beaucoup d’eau
Les boues primaires constituées de particules qui se sont déposées au fond des décanteurs, et les boues biologiques, essentiellement constituées des micro-organismes cultivés dans les ouvrages de traitement biologique, augmentées des boues de déphosphatassions.
Toutes ces boues sont produites à l’état liquide. Elles subissent donc diverses opérations destinées à les épaissir pour les rendre aisément transportables.
Les boues primaires sont déshydratées par les rouleaux presseurs de filtres à bandes qui retiennent les particules.
Quant aux boues biologiques et phosphorées, elles sont stabilisées par adjonction de chlorure ferrique et de chaux, et sont déshydratées par des filtres-presses.
Une fois déshydratées, les boues se présentent sous la forme d’un matériau pelletable, de consistance analogue à celle de la terre, d’une siccité de l’ordre de 27 % : une tonne de boue contient donc encore plus de 700 kg d’eau.
Privilégier l’épandage
Un effort soutenu est développé pour optimiser les filières de valorisation et ne recourir à l’enfouissement qu’en ultime recours.
Le recyclage agricole pour lutter contre l’appauvrissement des sols
Le retour au sol est la destination la plus naturelle et la plus durable pour des matières organiques de qualité contrôlée.
Rigoureusement contrôlées, de bonne valeur agronomique, elles contiennent des fertilisants nécessaires aux cultures (phosphore et azote notamment) et leur épandage permet de réduire l’utilisation des engrais minéraux. De plus, leur richesse en matière organique permet de lutter efficacement contre l’appauvrissement des sols.
Contrôler pour prévenir les risques de pollution
La police de l’eau mène aussi bien des actions de prévention que de contrôle en matière de pollution sur le réseau d’assainissement. Ce service contrôle les rejets d’industriels aussi bien que ceux des particuliers et assure :